Aujourd’hui, je souhaitais partager avec vous plusieurs réflexions sur différents thèmes de l’enseignement. Plusieurs sujets me venaient en tête quand tout à coup, contemplant de ma fenêtre les flocons de neige tourbillonnant dans le ciel, quelque chose s’est imposé à moi : le silence. Un silence puissant, me forçant presque à fermer les yeux pour entrer plus profondément en moi, pour goûter cette atmosphère de calme et de paix, ce moment magique de parfaite communion avec moi-même. Un silence intense, rempli de vibrations, d’énergie, de présences subtiles, des conditions parfaites pour méditer et vous imaginez tous, dans la plus merveilleuse lumière. Un silence sans vide, rempli d’émotion, de joie et de gratitude.
À travers son Enseignement, le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov nous invite à faire le silence en nous, afin d’harmoniser toutes nos cellules et tous nos corps subtils. Il nous donne des méthodes pour réconcilier toutes les forces contradictoires, toutes les luttes incessantes entre notre intellect, notre cœur et notre volonté. Il nous dit qu’en nous élevant très haut par la pensée nous sentons tout de suite en nous-mêmes, un silence, une libération, un calme, une paix. Il nous conseille de rester ainsi, chaque matin, quelques minutes dans le silence, pour nous harmoniser avec toute la nature, tous les hommes, tout l’univers.
Nous avons besoin de moments de silence, car le silence rétablit et apaise, il renforce notre système nerveux, il favorise la méditation, le recueillement et la prière.
« Les moments de silence agissent profondément sur nous, au sein du silence seulement s’allume l’inextinguible désir du Ciel ».
« On peut définir le silence, le vrai silence, comme la région la plus élevée de notre âme. Au moment où nous atteignons cette région, nous entrons dans la lumière cosmique. La lumière est la quintessence de l’univers. Tout ce que nous voyons autour de nous, les êtres, la nature, les objets, et même ce que nous ne voyons pas, est traversé, imprégné de lumière. Et le silence que nous nous efforçons d’introduire en nous pendant les moments de concentration, de méditation, de prière, a un seul but : la fusion avec cette lumière qui est vivante, qui est puissante… la lumière originelle qui pénètre toute la création. » (1)
Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dit aussi que le silence c’est l’harmonie, la beauté, la vie la plus intense et que c’est dans le silence que s’accomplissent les plus grandes œuvres. C’est dans un silence absolu et le calme intérieur que l’on peut entendre la voix de l’intuition, la voix de Dieu.
« Le silence est la condition absolue pour pouvoir entendre la véritable parole, les véritables révélations. Dans le silence vous sentez peu à peu des messages du monde spirituel vous parvenir, une voix qui cherche à vous prévenir, vous conseiller, vous diriger, vous protéger… Vous n’entendez pas cette voix, direz-vous. C’est parce que vous faites trop de bruit, non seulement dans le plan physique, mais aussi dans les plans astral et mental : tellement de pensées et de sentiments désordonnés ne cessent de se heurter en vous ! Cette voix qui vous parle, on l’appelle « la voix du silence ». C’est même le titre de certains livres de la sagesse orientale. Quand le yogi arrive à tout apaiser en lui au point d’arrêter le cours de ses pensées – parce que dans son mouvement, la pensée, elle aussi, fait du bruit – il entend cette voix du silence qui est la voix même de Dieu. » (2)
Accordez-vous une minute de silence, respirez, expirez… si vous le pouvez, promenez-vous dans la nature, car elle est imprégnée de silence et de lumière. Bonne journée à tous.
(1) Pensée du 18 juillet 2017, Éditions Prosveta.fr
(2) Pensée du 30 novembre 2017 Éditions Prosveta.fr
4 comments
un très beau texte, merci!
Merci beaucoup ma soeur pour ce partage… J’ai appris que je fais les bruits non seulement sur le plan physique, mais astral et mental. Voilà pourquoi je ne parvenai pas à vivre ce silence.
Je veux me forcer
Nous faisons tous du bruit intérieurement. Notre coeur est en conflit avec notre raison, parfois c’est la volonté qui manque, mais dès que l’on en devient conscient, on peut s’améliorer. C’est le premier pas vers la réalisation. Bon travail et merci pour votre commentaire.
A mettre en pratique. Merci .