Ayant toujours été fasciné par l’Inde, le destin m’a permis d’y séjourner plusieurs mois en 1979-1980. J’ai côtoyé des maîtres Hindous et Tibétains dans différents monastères et ashrams. Je me sentais chez moi en Inde, ça ne m’était pas inconnu. Tout ce que je voyais, les temples, les statues représentant diverses divinités, les couleurs, les dévotions, les gens, les parfums d’encens, tout m’était familier. Alors que le séjour prenait fin, je m’étais promis d’y revenir au plus vite.
Mais peu de temps après mon retour en France, j’ai rencontré des disciples du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov. Leurs exemples et la lecture des livres de l’enseignement m’ont amené au Bonfin (école spirituelle située dans le Var) où j’ai vécu pendant 3 ans dans une ambiance exceptionnelle, près du Maître. Lorsque je l’ai vu, je n’avais plus le goût de retourner en Inde.
Tout ce que j’avais cherché, tout ce qui était nécessaire au développement de l’Âme et de l’Esprit était là devant moi. Par sa stature le Maître ressemblait parfois à un Grand Yogi, un Saint de l’Inde, un Grand Lama Tibétain et parfois à un Grand Initié, Hiérophante des temples d’Égypte. Mais en même temps il se manifestait avec simplicité, désintéressement, et amour. Il était accueillant, accessible pour tous, attentif à nos besoins et nos demandes. Toujours dans le but de nous aider dans notre cheminement, il utilisait plusieurs méthodes simples et applicables pour nous faire comprendre la beauté du monde. Ce que je trouvais si extraordinaire chez lui, c’est que la moindre image, le moindre sujet devenait une source d’inspiration pour expliquer les grandes lois universelles et spirituelles.
Il se servait de toutes les choses les plus simples de la vie quotidienne, pour nous faire découvrir l’aspect spirituel caché derrière. Tout était sujet à l’approfondissement, à la découverte de la magnificence de la Création, derrière ce que nous trouvions ordinaire et sans grand intérêt. N’importe quel sujet pouvait être le point de départ d’une conférence, tout l’inspirait, il était l’Inspiration même.
Un jour que je méditais sur le rocher de la prière, tout à coup une aura de lumière m’entoura et je sentis une grande joie dans tout mon être. J’ouvris les yeux et c’était le Maître qui était passé près de moi, et qui s’installait pour contempler le lever du soleil. Je me sentis soulevé intérieurement par sa présence. Je repris ma méditation et j’eus l’impression d’être en communion avec ce qu’il y a de plus profond en moi-même, une conscience invisible, hors du temps dans un moment d’éternité.
Souvent quand le Maître arrivait dans son école spirituelle, les vibrations étaient si élevées, qu’une joie indescriptible remplissait l’atmosphère. Même la nature, les arbres tout vibrait autrement. Nous flottions intérieurement (ce qui signifie que nous étions heureux) et je me souviens qu’une nouvelle conscience s’éveillait en chacun de nous, plus haute, plus noble, qui nous inspirait pour donner le meilleur de nous-mêmes à travers nos pensées, nos sentiments et nos actes.
Le Maître était le plus grand modèle de son enseignement qui met l’accent sur la réalisation ici sur la terre, de la vie divine et spirituelle à travers tous les aspects de la vie quotidienne. Le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov incarnait tout ce qu’il enseignait. De l’avoir rencontré est le plus grand privilège que la vie m’ait donné.
Daniel Dufeu
6 comments
Je veux devenir un représentant de l’ école du maître Omraam Mikhaël Aivanov en Angola, alors que dois je faire car je suis détester par les amis et frères chrétiens qui dominent L’ Afrique.
Merci pour ce magnifique partage et vos expériences de vie, c’est très inspirant.
Bonjour,
Merci pour ce beau témoignage. Mes parents ont passé beaucoup de temps au Bonfin à côtoyer le Maître, qui est mort peu de temps après ma naissance. J’ai toujours été bercée par le récit de ce qu’il disait, mais aussi très déçue de voir que beaucoup d'»illuminés», des gens peu équilibrés et franchement perchés, se sentaient aussi attirés par son univers. Je m’en suis donc détournée pendant longtemps, préférant me fondre dans la masse rationnelle…. J’ai moi aussi fréquenté des lieux sacrés en Inde et cherché à renouer contact avec une spiritualité qui me semblait de plus en plus appartenir à la période dorée de l’enfance. Le temps a passé et j’ai du m’éloigner de ma vie pragmatique pour mieux me recentrer sur moi-même. J’ai compris que j’avais beaucoup de chance d’avoir des parents qui m’ont transmis le message du Maître ou, du moins, le souvenir de sa présence, et je peux dire aujourd’hui, que cette présence-souvenir m’accompagne souvent. C’est difficile de nos jours de laisser sa juste place à la spiritualité dans nos vies : j’ai le sentiment qu’on passe à côté de notre vie si on la met de côté ( c’est un peu ce qui m’est arrivé), mais qu’on ne doit pas non plus ce couper du réel en lui laissant sa place… sans compter qu’il y a de nombreuses personnes qui se disent spirituelles mais qui sont entièrement rongées par l’ego et qui nourrissent un sentiment de supériorité aux autres du fait de certaines capacités qu’elles ont pu développer. Ces gens-là me répugnent ! Je lis dans votre message beaucoup de recul et d’humilité, et cela fait du bien… Merci !
Magnifique témoignage ! Merci ? du fond du coeur
Très beau témoignage Daniel. Merci beaucoup ça fait du bien .
Meri de ce témoignage très inspirant qui donne l’élan de se brancher à cet Ensegnement pour vivre d’avantage au niveau de l’âme et de l’exprit!